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Après une réunion sur la guerre en Ukraine à l’Elysée, les chefs de partis divisés sur l’envoi de troupes

Plusieurs chefs de partis ont martelé, jeudi 20 février, à leur sortie d’une rencontre avec Emmanuel Macron, que la France devait faire entendre sa voix dans le nouveau concert des Nations imposé par Donald Trump mais sont restés divisés sur le message à porter, ainsi que sur l’éventuel envoi de troupes en Ukraine.

(…), a déclaré Marine Tondelier pour Les Ecologistes, appelant à , à l’issue de la réunion qui a duré près de quatre heures à l’Elysée. , a répliqué sur LCI le maire de Perpignan, Louis Aliot, qui représentait le Rassemblement national en l’absence du président du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, attendu à Washington pour un rassemblement des conservateurs.

Le président Macron, entouré du premier ministre, François Bayrou, du chef d’état-major des armées, Thierry Burckhard, et d’un responsable du renseignement extérieur, a exposé à une douzaine de responsables de partis et groupes parlementaires la situation en Ukraine et la que représente, selon lui, la Russie, alors que le président américain, Donald Trump, s’en rapproche et prend ses distances avec l’Europe.

Du côté de La France insoumise, Manuel Bompard a jugé intéressant vis-à-vis des Etats-Unis, mais a déploré que l’Alliance atlantique reste perçue comme future de l’Europe.

« La France doit faire entendre sa voix »

en tant que puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, a renchéri le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel. Il s’est, en revanche, inquiété que M. Macron ait laissé entendre qu’il faille .

M. Macron a assuré mardi dans la presse régionale que . Il a, en revanche, évoqué la possibilité d’. De même que celle .

L’Ukraine réclame des garanties de sécurité, dont le déploiement de troupes étrangères le long de la ligne de front et une adhésion à l’OTAN, pour dissuader la Russie de toute nouvelle offensive future. , a relevé Manuel Bompard.

Côté majorité gouvernementale, Gabriel Attal (Renaissance), Edouard Philippe (Horizons) et Marc Fesneau (MoDem) étaient présents, de même que Michèle Tabarot pour le parti Les Républicains.

A l’extrême droite de l’échiquier, Eric Ciotti (UDR), allié de Marine Le Pen (RN), a déploré que la France se soit engagée dans et qu’elle soit prise désormais par Donald Trump. Un débat sans vote est prévu au début de mars au Parlement, sur les conséquences du contexte géopolitique en Europe pour la France.

Le Monde avec AFP

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