En dépit de la – dixit l’Elysée – entre la France et le Portugal, le pays de Camoes n’avait pas accueilli de président français pour une visite d’Etat depuis Jacques Chirac, en 1999. Absent en 2024 des célébrations du cinquantenaire de la « révolution des œillets », Emmanuel Macron, en visite à Lisbonne et à Porto jeudi 27 et vendredi 28 février, est venu mettre un terme à ce paradoxe.
Programmé de longue date, le voyage officiel intervenait quelques jours seulement après la rencontre du président français avec Donald Trump, le 24 février à Washington, et alors que les pourparlers sur l’Ukraine s’intensifient. Dans un Portugal profondément pro-européen, qui abrite une communauté ukrainienne d’environ 60 000 personnes, l’implication d’Emmanuel Macron dans les tractations visant à , selon les mots du premier ministre portugais, Luis Montenegro, ne pouvait laisser insensible. , a salué, vendredi, M. Montenegro, en remettant au président français les clés de la ville de Porto.
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