Français

Au procès de l’affaire libyenne, Nicolas Sarkozy s’attaque aux « menteurs et escrocs » lors d’une première déclaration

Nicolas Sarkozy était sagement assis sur son strapontin depuis lundi 6 janvier, au tribunal judiciaire de Paris, sans dire un mot. Il a du coup sauté sur l’occasion lorsque la présidente lui a demandé s’il avait une déclaration préliminaire à faire. Il en avait une. Il a servi, jeudi, plein d’une rage assez peu contenue, sa version de l’accusation du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 :

s’est emporté l’ancien président de la République. Il assure ne vouloir que deux choses, la vérité et le droit – –, et n’avoir de comptes à régler avec personne.

Ce n’est certes pas réciproque. A l’origine de l’affaire, il y aurait . Le clan Kadhafi d’abord,  ; les premières accusations de financement sont venues quelques heures après qu’il a déclaré que Mouammar Kadhafi devait partir. a tempêté l’ancien chef de l’Etat.

Il vous reste 71.09% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.