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Au procès de l’assassinat de Samuel Paty, un réquisitoire « sans faiblesse mais sans excès »

C’est sur ces mots rassembleurs que s’est ouvert, lundi 16 décembre, le réquisitoire porté par les deux représentants du Parquet national antiterroriste (PNAT), Marine Valentin et Nicolas Braconnay, à l’encontre des huit accusés jugés pour l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, décapité à quelques mètres de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par un djihadiste tchétchène de 18 ans, Abdoullakh Anzorov.

Si cet attentat a , les deux magistrats le savent, les attentes de l’opinion, et plus encore celles des parties civiles, se heurtent parfois à la réalité juridique d’un dossier. , ont-ils prévenu. De fait, à la lumière des six semaines de débats qui se sont écoulées depuis l’ouverture du procès, le ministère public a demandé que les chefs d’infraction retenus contre la moitié des accusés soient requalifiés à la baisse.

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