Elle aime que les choses soient cadrées, Priscilla Mangel. La prière doit rythmer les journées, les femmes doivent porter le voile, les hommes avoir une pratique de la religion, s’occuper de leur(s) épouse(s) et, si possible, . C’est d’ailleurs en raison de , dit-elle, de , que cette fille de parents athées s’est convertie à l’islam à l’adolescence et a opté pour le port du voile dès l’âge de 16 ans.
., a assuré, mercredi 11 décembre, cette mère de famille de 36 ans, qui encourt jusqu’à trente ans de réclusion pour association de malfaiteurs terroriste, devant la cour d’assises spéciale de Paris dans le cadre du procès de l’assassinat de Samuel Paty.
Avant d’aborder les faits, le président, Franck Zientara, a tenté de sonder l’intrigante personnalité de cette femme qui semble avoir trouvé dans l’islam une vision désirable et rassurante du patriarcat. Sa première expérience maritale a pourtant été un échec cuisant : après s’être installée avec son premier mari en Algérie, elle avait découvert que ce dernier, connu pour son appartenance à la mouvance islamiste, était polygame et refusait qu’elle se promène seule dans la rue. Désenchantée, la jeune femme était rentrée quatre ans plus tard en France avec ses jumeaux sous le bras.
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