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Bétharram : François Bayrou affirme que le gouvernement Jospin était au courant des violences

François Bayrou a assuré, mardi 18 février, devant l’Assemblée nationale, n’être intervenu, , auprès des enquêteurs ou de la justice dans l’affaire des agressions sexuelles qui ont eu lieu dans un établissement catholique du Béarn. , a-t-il insisté, rappelant que ldu magistrat chargé de l’affaire lui interdisait de partager des éléments du dossier.

Le parquet de Pau mène l’enquête depuis un an sur une centaine de plaintes visant des faits présumés de violences, agressions sexuelles et viols commis au collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques, entre les années 1970 et 1990. Le chef du gouvernement, originaire de la région, a scolarisé plusieurs de ses enfants dans cette institution et son épouse y a enseigné le catéchisme.

Interpellé une nouvelle fois sur le sujet dans l’Hémicycle, après avoir été mis sous pression par la gauche la semaine dernière, le premier ministre a par ailleurs affirmé qu’en 1998, le procureur général avait le ministère de la justice, dont la titulaire était à l’époque Elisabeth Guigou, au sein du gouvernement socialiste de Lionel Jospin. Et il a jugé inimaginable que le ministre de l’éducation nationale de l’époque, Claude Allègre, et la ministre de l’enseignement scolaire, Ségolène Royal, n’aient pas été d’un ., a-t-il insisté. L’ancienne ministre n’a pas tardé à réagir. Dans un message posté sur X, mardi après-midi, Ségolène Royal se dit

Prise en charge des victimes

[de protection des victimes] a lancé M. Bayrou dans l’Hémicycle, défendant pour sa part avoirdans l’établissement lorsqu’il était encore ministre, en 1996.

Interrogé sur les mesures à mettre en place pour améliorer la prise en charge des victimes, François Bayrou a défendu la nécessité d., a-t-il ajouté, assurant que « 

a insisté le ministre de la justice, Gérald Darmanin, à la tribune.

Le Monde avec AFP

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