Censurer ou pas le gouvernement ? Alors que le premier ministre, François Bayrou, doit présenter, mardi 15 juillet, un visant à économiser 40 milliards d’euros, le Parti socialiste (PS) va tenter de s’extraire de ce choix binaire. Les députés du groupe PS se sont retrouvés, jeudi, en « séminaire » pour une journée de discussions sur la marche à suivre, stratégique et programmatique, afin de coordonner leur réponse aux annonces de François Bayrou.
A l’issue de la journée, il a été décidé de ne pas censurer le gouvernement, mais de jouer la carte de la discussion en amont. , précise le député Laurent Baumel (Indre-et-Loire), en référence à l’accord de non-censure conclu sept mois plus tôt avec le PS, et qui avait mis le feu au sein du Nouveau Front populaire.
Cette fois, le PS souhaite poser en amont de la discussion des ou des qui serviraient de guide à ce qui est acceptable ou pas. Le PS doit évoluer sur une ligne de crête : sous pression de sa gauche, il veut éviter un nouveau pas de deux avec François Bayrou sans pour autant être accusé de nourrir l’instabilité politique. Pas question, surtout, d’apparaître à nouveau comme la béquille du gouvernement. , temporise le président du groupe à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud.
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