Dans une voiture aux vitres teintées, Nicolas Sarkozy est arrivé au tribunal judiciaire de Paris, le 13 octobre, en début d’après-midi. Moins d’une heure plus tard, après avoir appris qu’il serait incarcéré à partir du 21 octobre à la prison de la Santé, l’ex-président de la République est reparti tout aussi furtivement, sans faire de déclaration à la presse. La scène tranchait avec le temps pris pour prononcer des mots très durs, le 25 septembre, devant une forêt de micros, alors qu’il venait d’apprendre sa condamnation, dans le dossier libyen, à cinq ans de prison ferme pour « association de malfaiteurs ».
avait alors réagi l’ex-président de la République, estimant être victime d’une Présent ce jour-là au tribunal, Franck Johannès avait relevé la de l’ancien chef de l’Etat. Et cette colère, notait le journaliste du semblait avoir contaminé Carla Bruni qui, au moment de partir après la diatribe de son mari, avaitMediapart,
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