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Ce qu’il faut retenir de l’interview de Michel Barnier

Il s’agissait de sa première prise de parole depuis l’annonce de son gouvernement, samedi soir. Michel Barnier a présenté, dimanche 22 septembre lors du journal télévisé de France 2, le cadre qu’il souhaite pour son équipe gouvernementale, établissant quelques priorités – notamment le redressement des finances publiques – et tenant à rassurer sur d’autres points – parmi lesquels les sujets sociétaux et les impôts.

Le gouvernement : « Nous ne sommes pas en cohabitation »

Invité à répondre aux critiques sur son gouvernement, Michel Barnier a appelé à la et la , en promettant qu’il allait . A la question : , le premier ministre a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’une cohabitation, .

, a ajouté Michel Barnier.a poursuivi le premier ministre, qui a par ailleurs souhaité un

IVG, PMA : les « grandes lois » de « progrès social ou sociétal » seront « intégralement préservées »

Répondant à Gabriel Attal qui a déclaré aux parlementaires macronistes vouloir demander à Michel Barnier de garantir « le premier ministre a assuré que les de seront , ou encore

Le premier ministre a ajouté qu’il serait en matière de, a déclaré le chef du gouvernement au lendemain de la présentation de son gouvernement où sont entrées plusieurs personnalités conservatrices.

Impôts : « Je ne vais pas [les] alourdir sur l’ensemble des Français »

Commençant par rappeler le contexte de le premier ministre assure qu’il n’augmentera pas les impôts pour

Mais il n’écarte pas d’autres hausses plus ciblées : Il va demander au gouvernement de Il a mentionné également la possibilité que [pourraient] 

Retraites : « Je veux faire confiance aux partenaires sociaux pour améliorer cette loi »

Interrogé sur la réforme des retraites, héritage très critiqué des précédents gouvernements macronistes, Michel Barnier a dit vouloir que [soit] mais laisse la porte ouverte à une de la réforme des retraites. a-t-il déclaré. a-t-il assuré, rappelant qu’il est à l’origine de la Commission nationale du débat public (CNDP) créée grâce à la de 1995.

Immigration : « Traiter cette question avec beaucoup plus de rigueur »

Le premier ministre a estimé que l’on devait. , a-t-il ajouté, précisant qu’il s’agit de qu’il compte avec Bruno Retailleau, nouveau ministre de l’intérieur.

, a poursuivi le premier ministre. a-t-il toutefois assuré, en projetant de prendre des mesures également [nos voisins européens]

Il a réfuté tout y compris sur une possible suppression de l’aide médicale d’Etat. a-t-il déclaré.

La « santé mentale », « grande cause nationale en 2025 »

Le premier ministre a annoncé qu’il souhaitait faire de la  la  de l’année 2025. La psychiatrie subit une crise grave et persistante en France : un tiers des postes de praticiens hospitaliers sont vacants et le volume de lits diminue, alors que le nombre de patients a été multiplié par deux ces vingt dernières années. Un Conseil national de la refondation consacré à la santé mentale, très attendu, était programmé cet été mais avait été annulé après la dissolution de l’Assemblée nationale, décidée par Emmanuel Macron.

Le Monde

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