Le ministre des sports, Gil Avérous, a fait savoir, jeudi 24 octobre, qu’il avait demandé aux instances du football français d’appliquer le protocole FIFA, qui permet d’arrêter les matchs en cas de chants homophobes. Lors de cet entretien diffusé sur BFM-TV, il a également dit qu’il allait la billetterie nominative pour l’Olympique lyonnais (OL), l’Olympique de Marseille (OM) et le Paris Saint-Germain (PSG).
Au sortir d’une réunion au ministère de l’intérieur avec la Fédération française de football et la Ligue de football professionnel, le ministre a dit qu’il avait demandé , à savoir une gradation allant de la , puis son jusqu’au match déclaré perdu pour l’équipe qui reçoit.
, a-t-il assuré, sachant que les deux ministres qui l’ont précédé, Roxana Maracineanu et Amélie Oudéa-Castéra, avaient adressé la même demande aux instances du football français. , a-t-il affirmé.
,a déclaré le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, jeudi soir sur RMC, dans l’émission « Rothen s’enflamme ». Selon lui, il faut (…) [de supporteurs][le match] , a-t-il cependant répondu quand on lui a demandé s’il fallait aller jusqu’à arrêter le match si les chants se poursuivaient. C’estl’arrêt des matchs en cas de poursuite des chants homophobes, a-t-il conclu.
Le match OM-PSG, dimanche
Lors du match opposant le PSG à Strasbourg, samedi 19 octobre, des supporteurs parisiens ont repris des chants homophobes contre l’OM pendant une dizaine de minutes. ont été , a affirmé M. Retailleau. , a-t-il déclaré, et ., a-t-il dit, avant d’assurer qu’il comptait placer .
Alors que le choc entre l’OM et le PSG se tient dimanche à Marseille, M. Avérous a préconisé un arrêt de la rencontre en cas de problème. Il a annoncé qu’il allait d’ici au 31 décembre pour pour l’OL, l’OM et le PSG, permettant d’identifier les éventuels fauteurs de troubles. Sur RMC, M. Retailleau a reconnu que la billetterie nominative existait déjà, mais que les contrôles n’étaient pas forcément effectués à l’entrée
Cette billetterie nominative, qui est déjà active pour certaines rencontres, s’étendra dans un deuxième temps aux autres clubs de Ligue 1 et Ligue 2. Le ministre des sports a fait état du faible nombre de personnes interdites de stade en France, de l’ordre de , contre 3 000 en Angleterre.
Le Monde avec AFP
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