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Chikungunya : huit cas autochtones enregistrés en métropole, un niveau jamais vu aussi tôt dans l’année

Le chikungunya circule à un niveau sans précédent aussi tôt dans l’année en France métropolitaine, avec huit cas autochtones détectés à ce stade, a signalé mercredi 25 juin l’agence Santé publique France (SPF). , souligne l’agence dans un bilan hebdomadaire.

Un « cas autochtone » signifie que la personne contaminée a contracté la maladie dans l’Hexagone du fait d’une piqûre de moustique-tigre – à la différence des « cas importés », qui désignent des personnes qui ont été contaminées ailleurs avant de se rendre sur le territoire métropolitain. Pour l’heure, huit cas autochtones ont été détectés, tous dans le sud du pays : dans l’Hérault, le Var, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard et en Corse.

, insiste SPF. De plus, SPF dit avoir établi un lien clair entre plusieurs cas apparus en métropole et l’épidémie en cours outre-mer à La Réunion, où quelque 200 000 habitants ont été contaminés depuis mars pour une vingtaine de décès.

Epidémie en cours à Mayotte

[avec présence du virus dans le sang] [est], souligne l’agence.

Même si l’on ne peut pas parler à ce stade d’épidémie en métropole, ce constat alimente la crainte d’une transmission épidémique entre La Réunion et l’Hexagone. Ce risque est évoqué depuis plusieurs semaines par les autorités sanitaires. Il est d’autant plus accru avec le retour des fortes chaleurs en métropole. Les températures élevées contribuent, en effet, à la circulation du moustique-tigre, un phénomène accentué par le réchauffement climatique.

A La Réunion, l’épidémie s’atténue avec l’arrivée de l’hiver austral, mais une autre épidémie de chikungunya est en cours à Mayotte. Cependant, son ampleur est difficile à déterminer, les autorités jugeant que le nombre de cas déclarés est probablement inférieur à la réalité.

Le Monde avec AFP

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