Sénat, 9 avril. La ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, souhaite que du fait des , et afin d’assurer le [des].
Ministère de l’éducation nationale, 7 février. La même ministre ne semble pas s’émouvoir que la [intelligence artificielle]. Elle s’alarme au contraire du fait que . Aussi annonce-t-elle avec emphase un de cette . Cela passera par des formations obligatoires pour les élèves, ainsi que par des investissements de plus de 20 millions d’euros dans des IA à destination des personnels et des usagers.
Entre les deux déclarations, deux mois, une éternité. Un grand écart surtout. La contradiction n’est pas nouvelle. Elle remonte au moins à Jean-Michel Blanquer. Dès les premiers mois de son ministère, il annonce une interdiction des téléphones portables à l’école et au collège, afin de [les] – de fait, l’usage des téléphones portables n’est pas interdit, mais encadré. Quelques mois plus tard, il crée, au sein du ministère, le 110 bis, un conçu pour que des marchands d’écrans viennent faire la démonstration de leurs outils numériques. Il annoncera par la suite que l’ se fera avec des robots et des casques de réalité virtuelle.
Depuis, cette communication contradictoire n’a jamais cessé, qu’elle s’adresse aux personnels, aux élèves ou aux familles. Gabriel Attal, en janvier 2024, s’émeut de la des écrans, tout en ayant annoncé, un mois plus tôt, la généralisation des IA dans la scolarité. Plus récemment, Elisabeth Borne appelle à [ENT] .
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