Faut-il appeler François Bayrou ? A cette question qui lui a été posée, lundi 16 décembre, par un journaliste, le nouveau locataire de Matignon, qui reste l’édile de Pau, a dit, dans un sourire, préférer la première option car .
M. Bayrou sortait alors du conseil municipal de la ville des Pyrénées-Atlantique, durant lequel il avait relancé le débat sur la ré-autorisation du cumul des mandats pour les parlementaires, pour lequel il s’est dit favorable
[rendant] , a déclaré, durant la séance, M. Bayrou, précisant qu’il poserait cette question dans son discours de politique générale.
, a-t-il ensuite ajouté devant la presse. [d’avoir] , a encore dit M. Bayrou devant les élus palois.
Il était déjà resté maire pendant son mandat à la justice en 2017
Le chef du gouvernement a justifié sa position , ce qui nourrit . , a-t-il insisté, citant les exemples de Pierre Mauroy à Lille, Gaston Defferre à Marseille, Jacques Chaban-Delmas et Alain Juppé à Bordeaux, ou encore Jacques Chirac à Paris et en Corrèze.
François Bayrou, qui donnera une délégation générale à son premier adjoint, avait déjà conservé son mandat de maire quand il fut brièvement ministre de la justice en 2017. La loi n’interdit pas à un membre du gouvernement de rester maire, seulement aux parlementaires. Nombre de ses prédécesseurs à Matignon ont abandonné cependant leur poste de premier édile, comme récemment Jean Castex en 2020 ou Édouard Philippe en 2017.
L’opposition paloise a critiqué le choix de M. Bayrou, estimant qu’il n’était , ni ce soir à Pau. , a lancé le socialiste Jérôme Marbot, tandis que l’écologiste Jean-François Blanco lui reprochait sa participation au conseil municipal, estimant que sa place – le département français ultramarin ayant subi le passage dévastateur d’un cyclone – et qu’un mandat local .
Le Monde avec AFP
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