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Dans l’attente du choix du premier ministre, Les Républicains s’interrogent sur la position à adopter

Quelle place pour Les Républicains (LR) dans le gouvernement appelé de ses vœux par le président de la République ? Alors qu’Emmanuel Macron doit nommer le successeur de Michel Barnier comme premier ministre, la droite s’interroge sur les conditions d’une participation à un prochain gouvernement si le nouveau locataire de Matignon n’était pas un LR.

Lors d’une réunion organisée jeudi après-midi 5 décembre en visioconférence, les députés du groupe Droite républicaine (le nom des LR à l’Assemblée nationale) ont adopté à l’unanimité le principe de ne un gouvernement élargi à des personnalités socialistes hors Nouveau Front populaire (NFP). Plus tôt dans la matinée, Laurent Wauquiez fixait la ligne : celle de la  :, déclarait le président de groupe sur France 2.

Avec Michel Barnier à Matignon, la droite avait retrouvé le pouvoir. Un pouvoir éphémère et partagé avec les macronistes. prévenait M. Wauquiez devant ses députés mardi. Révélée par , la phrase a été diversement appréciée au sein du groupe. Loin des micros, certains jugeaient la sortie de leur chef prématurée, avec le risque d’acter le principe d’un soutien sans participation. En réalité, il ne s’agit pas de fermer les portes à une saison 2 du « socle commun » mais d’en poser les conditions., résume Vincent Jeanbrun, porte-parole du groupe et député du Val-de-Marne.

La « ligne rouge » d’une alliance avec les « insoumis »

Mais certains noms font tiquer dans les rangs, en particulier celui de François Bayrou. Le président du MoDem reste l’homme de l’appel à voter pour François Hollande contre Nicolas Sarkozy en 2012. [François] , avance l’élu du Territoire de Belfort Ian Boucard.

Malgré les rancœurs du passé et les divergences en matière d’immigration, Bruno Retailleau ne ferme pas la porte à prolonger sa mission comme ministre de l’intérieur dans un gouvernement Bayrou. , déclare le Vendéen au disait-on mercredi dans l’entourage du ministre démissionnaire.

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