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Début de saison compliqué pour DAZN, le nouveau diffuseur de la Ligue 1

Tout sauf un fleuve tranquille. La plate-forme de streaming britannique DAZN (prononcer « Da zone ») vit un début de saison chaotique depuis cet été, lorsqu’elle est devenue le principal diffuseur de la Ligue 1 (L1) de football en France jusqu’en 2029. En cause, le prix de l’abonnement permettant de regarder huit des neuf matchs du championnat français tous les week-ends en direct, à 29,99 euros par mois avec un engagement d’un an et 39,99 euros par mois sans engagement.

Jugé excessif par nombre de supporteurs, il a été au centre des critiques avant même le lancement de la saison, le 16 août. Certains fans du ballon rond ont propagé le mot-clé #BoycottDAZN à plusieurs reprises sur le réseau social X, tandis qu’apparaissaient des banderoles hostiles dans les tribunes de plusieurs stades. Par ailleurs, la première journée a été particulièrement piratée sur Telegram ou par le biais de boîtiers spécialisés.

Les , maintient Brice Daumin, le PDG de DAZN France et Suisse, car l’offre comprend aussi le dernier match de Ligue 1 accessible en différé, du MMA (arts martiaux mixtes), de la boxe, la Ligue des champions féminine ou encore le championnat de France de basket-ball. L’économiste Pierre Rondeau estime pourtant que le principal problème de ce début de saison (comme le proposaient Amazon et Canal+).

, complète le sénateur Michel Savin (Les Républicains, Isère), rapporteur de la commission d’enquête sur la financiarisation du football.

Pour calmer la bronca, DAZN a momentanément mis en place, du 10 au 22 septembre, une réduction de 29,99 euros à 19,99 euros, ainsi qu’un rabais sur son offre sans engagement, qui passe de 39,99 euros mensuels à 19,99 euros sur les deux premiers mois. La plate-forme britannique a finalement annoncé lundi 23 septembre la prolongation des réductions sur ces deux offres pendant sept jours, jusqu’au dimanche 29 septembre inclus. Elle se dit en effet  , sans fournir plus de détails.

« Manque de temps »

bad, analyse Christophe Lepetit, du Centre de droit et d’économie du sport de Limoges, jugeant .

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