L’ancien premier ministre Gabriel Attal a assuré vendredi 8 novembre devant le Sénat avoir pris des quand il était à Matignon pour juguler le dérapage du budget. [sur la dégradation des finances publiques], a affirmé l’ancien chef de gouvernement, entendu par les sénateurs dans le cadre d’une mission d’information sur la dérive des comptes publics, avant une commission d’enquête à l’Assemblée nationale.
, a fait valoir M. Attal, désormais chef de file des députés macronistes Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance). , a-t-il appuyé, estimant avoir eu quand il était Rue de Varenne.
Gabriel Attal a, en revanche, trouvé le fait à l’ancien ministre de l’économie Bruno Le Maire, saluant son .
Bruno Le Maire se défend de toute « faute » ou « dissimulation »
Le Sénat, dont la majorité de droite et du centre s’inscrivait dans l’opposition jusqu’à la nomination de Michel Barnier à Matignon, s’était montré très offensif ces dernières années contre Bercy et M. Le Maire, régulièrement accusé et vis-à-vis du Parlement. Jeudi, l’ancien ministre de l’économie a réfuté devant les mêmes sénateurs toute ou face à l’importante dégradation des finances publiques de la France.
Le déficit public est attendu à 6,1 % du produit intérieur brut (PIB) cette année, un chiffre très éloigné des 4,4 % prévus à l’automne 2023 et des 5,1 % prévus au printemps, après réévaluation par l’exécutif précédent. Il ne passerait sous les 3 % du PIB autorisés par l’Union européenne qu’en 2029, faisant de la France un mauvais élève de l’Union. Ce dérapage a suscité des questionnements sur la fiabilité des prévisions de la précédente majorité macroniste.
Le Sénat doit également entendre la prédécesseure de Gabriel Attal, Elisabeth Borne, le 15 novembre. La chambre haute va se pencher, à partir de la semaine prochaine, sur le projet de budget 2025 et les d’euros d’économies qu’il prévoit.
Le Monde avec AFP
Contribuer