Deux frères, nés en 1996 et en 2001, ont été interpellés et placés en garde à vue, suspectés d’être les auteurs de l’agression d’un élu municipal de Seine-Saint-Denis vendredi soir à son domicile, a annoncé dimanche 2 mars le parquet de Bobigny.
Les deux hommes sont interrogés depuis samedi dans le cadre de l’enquête menée par la direction territoriale de la sécurité de proximité, ouverte pour « dégradation d’un bien par incendie et violences en réunion », a précisé le ministère public.
Vers 21 heures vendredi, Faouzy Guellil a été , selon les éléments communiqués samedi par le parquet de Bobigny.
Conseiller municipal de Dugny et directeur général des services de la ville riveraine de Stains, il a été attaqué par , a ajouté cette même source.
Condamnant cette , , Azzédine Taïbi, maire de Stains, a dénoncé, samedi soir dans un communiqué, un [qui].
Une loi pour mieux protéger les représentants locaux
, ajoute l’élu communiste, sans fournir de précisions.
Le préfet de Seine-Saint-Denis, Julien Charles, a apporté dimanche son soutien public à M. Guellil et à sa famille et rappelé dans un communiqué diverses mesures adoptées ces dernières années . Il a rappelé par exemple .
En mars 2024, le Parlement a adopté une loi visant à mieux protéger les représentants locaux contre les violences, à la suite de plusieurs épisodes marquants comme l’incendie volontaire du domicile du maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) et l’attaque à la voiture-bélier du domicile de celui de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne).
L’une des mesures phares du texte est l’alignement des sanctions sur celles prévues pour des violences à l’encontre de dépositaires de l’autorité publique, comme les policiers.
Le Monde avec AFP
Contribuer