Donald Trump correspond à la définition d’un , telle est la conclusion à laquelle est parvenu le général John Kelly. Son témoignage, publié par le le 22 octobre, alimente le débat sur le projet autoritaire porté par le milliardaire, à treize jours de l’élection présidentielle. , estime John Kelly, qui fut d’abord le secrétaire à la sécurité intérieure dans l’administration Trump, avant de devenir pendant un an et demi, à compter de juillet 2017, son chef de cabinet. L’ex-président explique le général.
Ce dernier confirme aussi un détail significatif, déjà rapporté dans plusieurs ouvrages : la fascination du candidat républicain pour Adolf Hitler. Malgré son récit, John Kelly se refuse à appeler les électeurs à faire barrage à l’ex président. Lors d’une émission sur CNN dans la soirée de mercredi, Kamala Harris a qualifié ses propos d’Elle a repris à son compte le qualificatif depour décrire Donald Trump. A la mi-journée, la candidate avait prononcé une allocution sévère contre ce dernier, en réaction aux propos du général., a-t-elle affirmé.
Au cours de la campagne, Donald Trump a dit qu’il pourrait employer l’armée contre les , notamment certains démocrates. Dans un article publié par la revue , Jeffrey Goldberg revient, en longueur, sur la relation conflictuelle que Donald Trump entretient avec les généraux. L’auteur de l’article rapporte plusieurs propos tenus à la Maison Blanche, selon des témoins. aurait dit l’ex-président
L’homme « le plus dangereux dans le pays »
Mettons de côté l’ignorance du milliardaire au sujet de l’opération Walkyrie, impliquant des hauts gradés, et la tentative d’assassinat contre le dictateur nazi en juillet 1944. Sa fascination pour Hitler rejoint celle, largement documentée et publique, qu’il exprime pour les autocrates de son époque, comme Vladmir Poutine ou Xi Jinping. Pour Donald Trump, la qualité d’un dirigeant se mesure à sa force sans entrave. Interrogé par la radio NPR en 2022, l’ancien secrétaire à la défense, Mark Esper, s’est souvenu de propos tenus par le président en 2020, au moment des émeutes provoquées par la mort de George Floyd aux mains de la police. Donald Trump était , car son administration paraissait impuissante face aux manifestants. S’adressant à son chef d’état-major des forces armées, Mark Milley, il dit :
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