Faire de l’éducation à l’antidopage n’est pas une sinécure. Pas toujours le temps, l’argent ni les ressources humaines nécessaires pour diffuser la bonne parole jusqu’au niveau des clubs. Les instances fédérales ne sont parfois pas les plus exemplaires, qui jugent secondaire la prévention du dopage dans leurs actions au quotidien. Les athlètes ne se sentent pas non plus toujours concernés. , , s’entendent souvent répondre les acteurs du secteur, de plus en plus confrontés à des pratiques dopantes par négligence.
L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a donc organisé, jeudi 27 mars, un séminaire sur l’éducation à l’antidopage dans les locaux de la Maison du handball, à Créteil (Val-de-Marne). Le public visé ? Les quelque 200 éducateurs et éducatrices que l’organisation publique a formés depuis 2021. Ces intervenants, volontaires et bénévoles, sont sélectionnés – et agréés pendant deux ans, puis renouvelés pendant quatre ans sous réserve du suivi de formations continues – au sein des fédérations sportives, des services décentralisés de l’Etat (Centre de ressources d’expertise et de performance sportive [Creps], délégations régionales académiques à la jeunesse, etc.) ou encore des syndicats de joueurs (comme Provale, au rugby). Ils et elles sont chargés de sensibiliser en priorité les sportifs de haut niveau et les jeunes athlètes, mais aussi le personnel d’encadrement (entraîneurs, personnel médical, kinésithérapeutes, préparateurs physiques…), qu’il est parfois plus difficile de convertir aux bonnes pratiques à mettre en place pour un sport propre.
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