Emmanuel Macron a annoncé, lundi 20 janvier, un projet aux contours flous pour davantage de jeunes volontaires en cas de besoin, face à une depuis la guerre en Ukraine, ce qui semble acter la fin du service national universel (SNU).
Dans ses vœux aux armées, à Cesson-Sévigné, près de Rennes, le chef de l’Etat a insisté sur qui oblige la France à s’adapter. Pour cela, il a lancé aussi une actualisation de la revue stratégique sur les priorités de la défense française, plaidant pour un . , le conflit en Ukraine , a lancé le président au moment même où son homologue Donald Trump, qui a promis une fin rapide de cette guerre, était investi 47e président des Etats-Unis.
, a-t-il averti. , a-t-il plaidé.
« Proposer à notre jeunesse un engagement fort »
Dans ce contexte nouveau, Emmanuel Macron a dit vouloir pour lui . , , a-t-il expliqué. Il a rappelé que mobiliser les jeunes était , un projet qui lui était cher. Le gouvernement de Gabriel Attal avait lancé il y a un an les travaux pour une généralisation à la rentrée 2026 de ce dispositif destiné aux 15-17 ans.
Mais depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, l’absence de majorité et les restrictions budgétaires semblent avoir sonné le glas de cette . Emmanuel Macron le reconnaît presque, sans le dire, et ouvre la voie à un nouveau projet. Sans , il a demandé au gouvernement et à l’état-major des armées des propositions d’ici au mois de mai pour .
, , , a-t-il esquissé.
, a-t-il ajouté. Parmi les 800 000 jeunes qui l’effectuent chaque année, . La France vise 210 000 militaires d’active et 80 000 réservistes à l’horizon 2030.
S’adapter « aux périls de l’époque »
Plus largement, le chef de l’Etat et des armées a donc lancé une nouvelle revue stratégique. D’ici mai également, le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale devra lui faire des propositions pour s’adapter aux . Comme le dit Emmanuel Macron depuis des mois, l’Europe a besoin d’un pour faire face se désengage du Vieux Continent, un mouvement qui pourrait s’accélérer drastiquement avec le retour de Donald Trump au pouvoir à Washington.
pour la défense au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, , a-t-il assuré, défendant toutefois les efforts français avec les 413 milliards d’euros de la loi de programmation pour 2024-2030. Il a prôné une fois de plus dans l’acquisition d’équipements, mais aussi au sein de l’Union européenne pour concevoir l’armement de demain. , a-t-il aussi affirmé, évoquant .
Le président avait choisi de présenter ses vœux à Cesson-Sévigné, qui accueille le commandement de l’appui terrestre numérique et cyber, pour placer ce rendez-vous annuel sous le signe à trois semaines d’un sommet sur l’intelligence artificielle qu’il organise les 10 et 11 février à Paris.
Le Monde avec AFP
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