Hôte du XIXe Sommet de la francophonie, les vendredi 4 et samedi 5 octobre, Emmanuel Macron a retrouvé un rôle à sa mesure. Ces journées consacrées à la défense de la langue française permettent au président de la République, absent du paysage politique depuis la nomination du gouvernement de Michel Barnier, de se rappeler au bon souvenir des Français. Jeudi, on l’a ainsi vu arpenter les allées de FrancoTech, le , sur le campus de start-up Station F, à Paris, multipliant les selfies avec les exposants, s’intéressant au projet du moindre développeur, consolant une candidate Renaissance qui a dû se retirer entre les deux tours des élections législatives et ne cillant pas lorsqu’on lui remet le trombinoscope du gouvernement Barnier…
Vendredi, dans le château de Villers-Cotterêts (Aisne) superbement rénové, où il inaugurait, en octobre 2023, la Cité internationale de la langue française, sa , le chef de l’Etat accueillait en grande pompe les quatre-vingt-huit membres de l’Organisation internationale de la francophonie. A 80 kilomètres de Paris, loin des rumeurs de la ville sur un prétendu , Emmanuel Macron a exalté la francophonie, .
Bien décidé à utiliser tous les qui se présentent à lui, le chef de l’Etat était, mercredi, à Berlin, pour une rencontre avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, et un forum sur l’avenir de l’Europe au Berlin Global Dialogue. Au lendemain de la déclaration de politique générale de Michel Barnier, Emmanuel Macron a esquissé, pour la première fois, la façon dont il envisage son nouveau rôle. , a-t-il lancé aux chefs d’entreprise qui l’interrogeaient sur sa capacité d’action. Il veut désormais consacrer aux réformes à ce niveau continental. , dont celle, très contestée, des retraites, a-t-il souligné. Mais maintenant, c’est en agissant au niveau de l’Union européenne (UE) .
Si Emmanuel Macron , note cependant le consultant en affaires européennes Yves Bertoncini. Le groupe Renew a reculé de la troisième à la cinquième place au Parlement européen, le commissaire européen, Thierry Breton, a été congédié par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et son successeur, Stéphane Séjourné, s’est vu attribuer un portefeuille moins important.
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