Lors de son discours de quarante-cinq minutes prononcé mercredi 8 janvier pour la traditionnelle cérémonie des vœux aux autorités religieuses, le président français, Emmanuel Macron, a exhorté les responsables des cultes à endosser un rôle fédérateur.
, a déclaré, à l’Agence France-Presse, le président de la fédération protestante, Christian Krieger, après la cérémonie à l’Elysée. Une fraternité et le dialogue interreligieux.
Selon plusieurs participants, le président a donné comme illustration la visite effectuée, loin des caméras, par les différents responsables des cultes dans un établissement scolaire de Seine-Saint-Denis, le 9 décembre dernier.
, a affirmé le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz.
« Besoin d’unité »
En présence du premier ministre, François Bayrou, et du ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, M. Macron a aussi abordé les 120 ans de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, en appelant à .
, selon le président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, frappé par le et son .
Le chef de l’Etat a rappelé , a ajouté le représentant des bouddhistes de France, Antony Boussemart.
Selon les participants, le président a aussi évoqué la perspective d’une reprise du travail sur la loi fin de vie, se disant prêt à rencontrer à nouveau les responsables des cultes. , selon le grand rabbin de France, Haïm Korsia.
Concernant la lutte contre l’antisémitisme, , lors de la commémoration des 80 ans de la libération du camp d’extermination, a ajouté M. Korsia.
Enfin, le président a souligné l’importance de renforcer le dialogue entre l’Etat et les musulmans, selon plusieurs participants. Il s’agit de , selon Chems-Eddine Hafiz.
Le Monde avec AFP
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