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En Guyane, les élus de Saint-Laurent-du-Maroni mettent fin à leur mouvement de protestation après des engagements de Michel Barnier

Après avoir reçu un courrier et des engagements de la part du premier ministre, les élus de Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, ont mis fin à leur mouvement de protestation contre l’insécurité , a affirmé, jeudi 17 octobre, la maire de la ville, à l’Agence France-Presse. , a fait valoir Sophie Charles.

Selon l’édile, Michel Barnier a notamment promis l’envoi d’un escadron de gendarmerie mobile dans une lettre adressés aux élus locaux en réponse à leurs revendication. , précise la mairie de la ville située à l’ouest de la Guyane et séparée du Suriname par le fleuve Maroni.

Depuis une semaine, les élus de Saint-Laurent-du-Maroni se relayaient sur un sit-in installé devant la sous-préfecture, en guise de protestation, pour réclamer des mesures drastiques contre la délinquance. La ville d’officiellement 50 000 habitants, mais de 80 000 habitants selon les élus, est marquée par une criminalité croissante. La dernière agression remonte au week-end dernier, quand des agents de la police aux frontières (PAF) ont été visés par des tirs, sans faire de blessé.

La commune compte actuellement , a précisé le préfet de Guyane Antoine Poussier à l’Agence France-Presse (AFP). Des mesures ont été prises, ajoute-t-il, insistant sur la collaboration des forces de l’ordre françaises et surinamaises dans la lutte contre la criminalité.

Le poste de contrôle routier à l’entrée de Saint-Laurent, jugé inefficace par les élus, est en revanche maintenu. , affirme M. Poussier à l’AFP. Selon lui, près de 700 personnes inscrites au fichier des personnes recherchées ont été interceptées grâce à ces contrôles.

Le Monde avec AFP

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