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En Nouvelle-Calédonie, après l’accord de Bougival, les citoyens réclament des explications

Dans les classes de droit de l’université de la Nouvelle-Calédonie, l’accord signé à Bougival (Yvelines), le 12 juillet, qui annonce la création d’ avec pour sous-titre « Le pari de la confiance », fait débat. Léa Havard, maîtresse de conférences en droit public, qui pensait l’évoquer brièvement, a dû y consacrer plusieurs cours entiers ces derniers jours. , constate la constitutionnaliste.Selon les premières analyses de l’enseignante, le futur statut se situerait [accord de décolonisation de 1998].

Depuis le 12 juillet, sur l’archipel, la signature de l’accord de Bougival a pu être ressentie comme un soulagement, mais l’attente d’éclaircissements domine. A l’université, Léa Havard insiste sur le manque de précisions du texte, attendues dans la loi organique spéciale et la Loi fondamentale à venir. Ces textes ne devraient toutefois pas être rédigés avant la consultation de la population locale sur l’accord, en février 2026. , estime-t-elle.

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