Sur la route sinueuse qui mène à la tribu de Tiendanite, nichée à flanc de montagne sur la côte est de la Nouvelle-Calédonie, une poignée de militants indépendantistes agite le drapeau du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) au passage du convoi officiel. Sur une bâche, un message à destination du ministre des outre-mer, Manuel Valls, qui a lancé les discussions sur l’avenir du territoire, mercredi 26 février, a été inscrit à la peinture blanche : . La violente contestation de la réforme du corps électoral, voulue depuis Paris par le précédent gouvernement, en est la preuve pour ces militants. L’insurrection a dégénéré en émeutes, en mai 2024, et a fait 14 morts et des milliards d’euros de dégâts.
, a assuré Manuel Valls aux habitants de Tiendanite, mardi, en présentant son , une cérémonie à laquelle doit se plier tout visiteur en terre kanak. , a-t-il ajouté.Les noms des deux anciens premiers ministres, signataires respectivement des accords de Matignon, en 1988, et de Nouméa, en 1998, qui ont amené la paix dans l’archipel, ont une résonance toute particulière en Nouvelle-Calédonie.
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