Marine Le Pen, en déplacement en Nouvelle-Calédonie depuis mardi, a appelé lors d’un meeting vendredi 30 mai, à Nouméa, à du territoire à travers un , estimant que la relance économique devait l’emporter sur les réformes institutionnelles.
, a lancé la présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée, dans un discours offensif devant plusieurs centaines de personnes rassemblées dans un hôtel de Nouméa.
Elle a critiqué la et dénoncé dans la gestion du processus post-référendaire, après les trois consultations sur l’accession à la pleine souveraineté de ce territoire ultramarin du Pacifique Sud.
Restaurer la confiance
Selon Mme Le Pen, les efforts des dernières décennies se sont contentés d’acheter la paix sociale par des subventions sans jamais créer de véritable dynamique économique. , a-t-elle déclaré, proposant un nouvel accord reposant sur un sursaut économique et une stabilité institutionnelle, seule à même selon elle de restaurer la confiance.
Il comprend un soutien affirmé à la filière nickel, jugée stratégique pour la souveraineté industrielle française et européenne, au travers d’investissements énergétiques importants, ainsi qu’une diversification de l’économie via l’agriculture.
Elle a également évoqué une montée en puissance de la présence militaire française dans le Pacifique avec l’installation d’une base militaire interarmées disposant de moyens navals et aériens. , a-t-elle martelé.
Invectives de militants non indépendantistes
Sur le plan institutionnel, Marine Le Pen s’est dite favorable à une nouvelle consultation sur l’autodétermination, mais dans un horizon de temps suffisamment long fixé à quarante ans. Cette proposition a suscité de vives réactions d’une grande partie de l’auditoire.
Plus tôt dans la journée, elle avait rencontré des habitants du Mont-Dore (sud de Grande Terre), commune fortement marquée par l’insurrection. Mme Le Pen avait également dû faire face à de nombreuses invectives de militants non indépendantistes, proches de Sonia Backès, la cheffe de file des non-indépendantistes les plus durs.
, a-t-elle déclaré, tout en regrettant l’absence de projet clairement exprimé de part et d’autre. , a-t-elle conclu.
Le Monde avec AFP
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