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Enseignement catholique : « Prier en classe reviendrait à rompre avec l’esprit et la lettre de la loi Debré »

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Guillaume Prévost, le nouveau secrétaire général de l’enseignement catholique, vient de souhaiter publiquementque son institution soit en affirmant notamment qu’il fallait[leur]. Ce serait franchir une ligne rouge rompant manifestement avec l’esprit et la lettre de la loi Debré du 29 décembre 1959, qui a institué les établissements privés sous contrat.

Il est vrai que lecompromis historiqueau fondement de cette loi ne s’est pas fait sans mal et n’a jamais vraiment été accepté par la hiérarchie catholique. Les positions étaient loin d’être convergentes quant à cette innovation, y compris au sein du gouvernement. Au cours du conseil des ministres du 22 décembre 1959, très animé, plusieurs ministres s’affrontent sur la problématique du respect du (voire ) et du Le président de la République, Charles de Gaulle, conclut :

L’article 1er de cette loi est écrit de la main même du général de Gaulle, signe de l’importance qu’il accordait à cette question sensible et de sa volonté d’aboutir par un certain compromis :

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