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Eric Lombard, le ministre qui a amadoué le PS

Bienvenue en politique. En gagnant ses galons d’homme du dispositif de François Bayrou, le ministre de l’économie et des finances Eric Lombard a perdu, à 66 ans, un bien précieux : son anonymat. , découvre le bizuth, se pliant de bonne grâce à la médiatisation inhérente à son nouveau statut, tout en la regrettant. explique son ami Gilles Le Gendre, ancien député Renaissance.

Inconnu du grand public jusqu’ici, le nouveau maître de Bercy a un profil atypique pour le poste : il n’a pas fait l’ENA (mais HEC), n’appartient à aucune obédience politique, et sa fortune personnelle le situe parmi les Français les plus aisés, «  », dit-il. Descendant d’une grande famille juive d’industriels du textile à Troyes (le groupe Devanlay), ancien dirigeant de la banque BNP Paribas puis de l’assureur Generali France, Eric Lombard est riche. Et se prépare à endurer les réactions que ne manquera pas de provoquer la prochaine publication de son patrimoine par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. , déplore le financier.

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