Porté par un immense espoir, le stade Pierre-Mauroy entrera en ébullition, mercredi 12 mars à partir de 18 h 45, au coup d’envoi du huitième de finale retour de la Ligue des champions de football entre Lille et le Borussia Dortmund (BVB). Le résultat du match aller (1-1) a laissé entrevoir au LOSC sa première qualification pour les quarts de finale de la prestigieuse Coupe d’Europe. Celle-ci occupe naturellement les esprits de tous ses supporteurs. Dans celui des dirigeants nordistes, elle revêt, au-delà de son caractère sportif, une dimension économique importante.
S’il validait son billet pour la suite de la compétition, le club toucherait une prime de 12,5 millions d’euros, laquelle s’ajouterait aux près de 80 millions d’euros qu’il devait déjà percevoir pour son honorable parcours continental. Cette manne inespérée, proche de son budget de fonctionnement pour la saison en cours – 100 millions d’euros –, va permettre au LOSC de poursuivre son assainissement financier, quatre ans après avoir frôlé la catastrophe.
, affirme Olivier Létang, nommé président en décembre 2020, après la reprise par le fonds d’investissement Melvyn Partners. En 2020-2021, le titre de champion de France de Lille s’apparentait à une victoire à la Pyrrhus : parallèlement à ce succès, le LOSC avait accumulé, sous l’ancienne direction, une dette de 420 millions d’euros et se trouvait proche du dépôt de bilan.
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