La lettre est parvenue à Matignon vendredi 27 septembre. écrivent ses signataires,qui invoquentet les qui. Le courrier est signé par une kyrielle d’organismes réunissant médecins, infirmiers, pharmaciens, internes en médecine auxquels s’ajoute une association de représentant des malades, tous réunis au sein du collectif Soins de vie.
Au total, plus d’une vingtaine d’associations et de sociétés savantes, dont la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, fer de lance du combat contre le projet de loi ouvrant la voie à « l’aide à mourir », dont la première lecture avait été brutalement interrompue, en juin, par la dissolution de l’Assemblée nationale.
La missive a été envoyée à Michel Barnier avant sa déclaration de politique générale, mardi 1er octobre à l’Assemblée. A dessein. Elle vise à le dissuader de s’engager à reprendre le projet de loi qui autorise l’euthanasie ou le suicide assisté pour les malades en fin de vie majeurs qui la demanderaient sous réserve d’une autorisation médicale et sur la base de plusieurs critères. , insistent les auteurs de la lettre.
Michel Barnier pourrait-il passer sous silence la loi sur la fin de vie, considérée par Emmanuel Macron comme la réforme sociétale de son quinquennat ? Sollicitée le 23 septembre par l’Agence France-presse, Geneviève Darrieussecq, la nouvelle ministre de la santé, avait dit soutenir l’idée que les parlementaires . Tout en précisant devoir dont elle n’avait .
« L’Assemblée doit se saisir de ce sujet »
Les auteurs de la lettre gagent que l’ambition de M. Barnier sera de faire de un axe de sa politique. , font valoir les vingt signataires.
Michel Barnier ne subit pas une pression moins forte de la part des partisans de la reprise du projet de loi ouvrant l’accès à une « aide à mourir ». confiait fin septembre Olivier Falorni, député (divers centre) de Charente-Maritime, ex-rapporteur général du projet de loi. Le député a déposé dès juillet une proposition de loi, copie conforme du texte voté en juin. Les articles qui n’ont pas été examinés en séance sont calqués sur la version adoptée par la commission spéciale sur la fin de vie réunie en amont de l’examen en séance dans l’Hémicycle par les députés.
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