Stop ou encore ? La politique de l’offre mise en place en France depuis une douzaine d’années va-t-elle être abandonnée ou poursuivie par François Bayrou ? Telle est l’une des questions décisives qui a commencé à se jouer dans le choix du premier ministre, et se poursuit derrière les tractations sur la composition du gouvernement. Avec, à ce stade, une réponse incertaine. Sur le papier, le nouveau locataire de Matignon souhaite certes continuer à favoriser les entreprises, la production. Mais il désire tout aussi ardemment redresser les comptes publics et faire œuvre de justice fiscale, ce qui pourrait l’amener à relever les impôts, y compris sur les sociétés. Un dilemme auquel son prédécesseur s’était déjà heurté.
La politique dite de l’offre constitue un élément-clé des arbitrages en cours. [alors commissaire général à l’investissement]rappelle Anne-Laure Delatte, chercheuse en économie au CNRS. François Hollande, alors président de la République, l’a reprise à son compte dans son allocution du 14 janvier 2014 : (…)
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