Exigeants et prêts à dégainer la censure. Telle était la position du Parti socialiste (PS), des écologistes et des communistes, vendredi 13 décembre, après la nomination de François Bayrou au poste de premier ministre. Après avoir donné des gages d’ouverture, en proposant aux macronistes des une formule qui avait fait hurler à gauche –, le chef de file des socialistes, Olivier Faure, a durci ses positions, soucieux de montrer qu’il ne signait pas un chèque en blanc au nouveau locataire de Matignon.
Dans un courrier adressé à François Bayrou, cosigné par tous les courants du PS, le premier secrétaire a commencé par cibler Emmanuel Macron, l’accusant de , au soir du second tour des législatives, quand l’alliance de la gauche était arrivée en tête. Le chef de l’Etat, accuse-t-il, dans laquelle depuis de l’Assemblée nationale, annoncée le 9 juin. [au]ajoute-t-il. Une façon de décourager ceux qui seraient tentés par un maroquin ministériel.
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