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Gabriel Attal, élu nouveau secrétaire de Renaissance, prépare l’inventaire du macronisme

Ce n’est pas encore un droit d’inventaire, mais cela commence à y ressembler. Elu nouveau secrétaire général de Renaissance, dimanche 8 décembre, Gabriel Attal a appelé à de sept années de macronisme. Devant 350 militants, réunis dans une salle de conférences de l’hôtel Pullman de Paris-Montparnasse, l’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron a rendu un hommage appuyé au chef de l’Etat. , déclare-t-il à propos de par , , . Mais il exhorte également ses troupes à . s’interroge-t-il.

Pour répondre à cette question, le secrétaire général de Renaissance annonce le lancement des du parti. , énumère-t-il. Et une méthode : retrouver les militants les plus investis pendant la campagne présidentielle de 2016 afin d’interroger les raisons de leur rupture avec le parti.[leur] précise le nouveau chef d’orchestre du parti.

Gabriel Attal a cependant déjà une petite idée des raisons qui ont conduit sa formation politique au rétrécissement depuis la réélection d’Emmanuel Macron à l’Elysée, en 2022. Le député des Hauts-de-Seine estime que son camp, en liant immigration et insécurité, n’a pas et qu’il doit faire sur. , prévient celui qui promet d’aller

Et pour trouver l’inspiration, l’élu de Vanves (Hauts-de-Seine) prépare «  afin de rencontrer sur les sujets migratoires. En ligne de mire, les électeurs de Marine Le Pen. indique-t-il, sans jamais citer la dirigeante d’extrême droite.

Un front uni, sans Darmanin

Le nouveau secrétaire général de Renaissance doit à la fois faire sien l’héritage d’Emmanuel Macron, et s’en démarquer. Elu avec 94,9 % des voix à une élection où il était le seul candidat, il hérite d’une formation en pleine crise existentielle. s’inquiète à la tribune son prédécesseur Stéphane Séjourné. Le nombre de votants au scrutin interne est toujours gardé secret – ils étaient 8 500 adhérents selon le dernier décompte. Si Renaissance s’est épargné une guerre des chefs entre Garbriel Attal et Elisabeth Borne, qui a finalement retiré sa candidature, les tensions ne se sont pas évaporées. La composition du futur bureau exécutif du parti est désormais sujette à négociations entre les deux anciens premiers ministres. Et les soutiens de Mme Borne – qui a obtenu de M. Attal de pouvoir désigner le quart de ses membres – s’irritent déjà que ce dernier tarde à désigner les siens.

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