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Implants vaginaux : les avocates de plus de 120 femmes contestent le classement de l’enquête pour tromperie aggravée et blessures involontaires

Les avocates de 124 femmes souffrant de complications liées à des implants vaginaux ont déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) avoir déposé, jeudi 3 juillet à Paris, un recours contre le classement de l’enquête pour tromperie aggravée et blessures involontaires sur ces dispositifs médicaux censés traiter la descente d’organes ou l’incontinence.

(…),, ont affirmé Hélène Patte, Amandine Sbidian, Dorothée Bisaccia Bernstein et Laure Heinich.

Une enquête, ouverte en avril 2021 au pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris et confiée à l’Office central de lutte contre les atteintes à la santé publique (Oclaesp), a été classée à la fin de décembre 2024. Dans sa motivation, consultée par l’AFP, le parquet a expliqué qu’il n’était , ni ni .

« Des centaines de milliers de procédures civiles »

[celle de] dans les notices de , avait-il également estimé. , avait-il aussi relevé, notant toutefois que n’était .

Depuis 2020, des dizaines de patientes ont déposé plainte à Paris, dénonçant des effets secondaires graves (douleurs chroniques, troubles neurologiques, perforations d’organes, saignements, troubles sexuels majeurs…) liés à la pose, entre 1999 et 2023, de bandelettes sous-urétrales et de prothèses de renfort pelvien de plusieurs marques.

Dans leur recours déposé près la cour d’appel de Paris, dont l’AFP a eu connaissance, leurs avocates jugent que le parquet classe l’enquête , alors même qu’il reconnaît .

(…) , insistent les conseils. , rappellent-elles.

En France, la pose des implants pour le prolapsus par voie vaginale est suspendue depuis 2019 ; ceux qui sont posés par voie abdominale et certaines bandelettes sous-urétrales sont toujours autorisés et leur pose est désormais encadrée.

Le Monde avec AFP

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