Dans le cadre du budget 2026, le gouvernement scrute toutes les niches fiscales avec, en toile de fond, l’objectif de réduire le déficit public qui s’est creusé à 5,8 % du produit intérieur brut (PIB) en 2024. Dans cette optique, la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, n’écarte pas la possibilité de supprimer l’abattement fiscal dont bénéficient les retraités. Ces derniers peuvent, comme les actifs, diminuer de 10 % leurs revenus au moment de leur déclaration.
Interrogée par sur l’éventualité d’une suppression de cet abattement, Amélie de Montchalin a déclaré que, sur les retraites, les , y compris .
, a-t-elle avancé.
Un abattement « contre-nature » et « aberrant », selon le patron du Medef
L’abattement fiscal pour les retraités a été introduit en 1978 dans l’objectif de les mettre à égalité avec les actifs qui bénéficient eux aussi d’une déduction fiscale automatique de 10 % de leurs revenus au moment de leur déclaration, pour frais professionnels. Supprimer l’abattement sur les revenus des retraités entraînerait pour certains l’augmentation de leur impôt sur le revenu et ferait que d’autres, qui sont non imposables aujourd’hui, le deviennent.
Le président du Conseil d’orientation des retraites (COR), Gilbert Cette, s’est dit en janvier favorable à la suppression de cet abattement fiscal, rejoint ensuite par le président du Medef, Patrick Martin. , , c’est et , selon le dirigeant de la première organisation patronale.
Mais pour l’UNSA-Retraités, des actifs, écrivait-elle dans un communiqué en mars. Sa suppression , avait ajouté l’UNSA-Retraités.
Le Monde avec AFP
Contribuer