C’est l’une des principales affaires judiciaires concernant des accusations de violences sexuelles et sexistes dans le cinéma français. Convoqué par un juge d’instruction vendredi 6 décembre, Jacques Doillon n’a pas été mis en examen à l’issue de son interrogatoire de première comparution, mais placé sous le statut – plus favorable pour lui – de témoin assisté. Le parquet de Paris, qui a dévoilé cette information dans la soirée, n’a pas donné davantage de détails. , a réagi auprès de l’Agence France-Presse son avocate Me Marie Dosé, à l’issue de l’interrogatoire.
A l’inverse, Me Laure Heinich, avocate de plusieurs plaignantes, tient à préciser : .
Le réalisateur du (1990) et de (1996), âgé de 80 ans, avait été entendu début juillet par la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris dans le cadre d’une garde à vue dont il était ressorti sans être poursuivi, pour raisons médicales. Le cinéaste est visé par plusieurs plaintes, dont l’une émane de Judith Godrèche. Le 8 février, la comédienne et réalisatrice avait publiquement accusé Jacques Doillon de l’avoir violée, alors qu’elle était mineure, lors d’essais réalisés pour le film , sorti en 1989. L’intéressé nie ces faits, couverts par la prescription et qu’il avait comparés à des et à des .
Quelques jours plus tard, il avait lui-même porté plainte pour diffamation, après un post Instagram de l’actrice dans lequel cette dernière laissait entendre, selon Me Marie Dosé, que Jacques Doillon . Une action judiciaire qui devrait aboutir à la mise en examen, automatique dans ce cas, de Judith Godrèche.
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