Dans les heures qui ont suivi la mort de Jean-Marie Le Pen, mardi 7 janvier, les nécrologies, d’abord sobres et factuelles, se sont affichées en une de nombreux sites d’information à travers le monde. , annonçaient ainsi, mardi après-midi, le quotidien américain , ainsi que, à quelques mots près, la BBC, le , au Royaume-Uni ou encore en Espagne.
La presse internationale s’est appliquée à retracer, scandale après condamnation, la carrière politique et la vie de M. Le Pen. pour le , pour (Italie)… L’on devinait la critique plus qu’on ne la lisait. [mettra], écrivait le quotidien suisse , dès 13 h 06 – la mort de M. Le Pen ayant été annoncée peu avant 13 heures.
Des médias se sont démarqués tôt dans leur couverture de la mort d’une , selon les mots du , tout aussi bien que d’un (…), d’après l’édition européenne de . Stefano Montefiori, du journal italien a estimé que le remontait à sa demande, refusée, en 1944, de rejoindre les rangs des résistants des Forces françaises de l’intérieur. Après cela, M. Le Pen [celui] .
« Toujours la même haine lorsqu’il s’agit de l’Algérie »
La presse internationale n’a en effet pas oublié que Jean-Marie Le Pen avait créé le Front national (FN), en 1972, aux côtés d’anciens Waffen-SS. Ni qu’il a été condamné à plusieurs reprises pour des propos qui relativisaient ou déniaient la réalité des horreurs de la Shoah. Un autre épisode de l’histoire a particulièrement marqué sa vie publique : la guerre d’Algérie, à laquelle M. Le Pen a pris part dans les rangs français. Il a d’abord reconnu avoir pratiqué la torture sur des membres du Front de libération nationale, avant de revenir sur ses propos – dans ses Mémoires, publiés en 2018, il défend l’usage de la torture, mais nie y avoir eu recours.
[Jean-Marie Le Pen], écrit ainsi Tahar Kaidi, mardi soir, dans le journal public algérien, le rendant coupable de . , estime-t-il encore.
En référence à l’actuel nom du parti cocréé par Jean-Marie Le Pen, le journal algérien affirme que .
C’est dans le fait d’avoir (, Suisse) et d’avoir rendu (, Allemagne) que la presse internationale lui reconnaît son plus grand accomplissement. [de l’extrême droite], analyse le journal suisse, tandis que le quotidien conservateur allemand évoque son et souligne que, (…).
« Nostalgie d’un passé colonial »
Alors qu’elle tentait de polir l’image de l’extrême droite en France, Marine Le Pen a exclu en 2015 son père du parti qu’il a cofondé, et dont elle a pris les rênes en 2011. Mais, pour la presse internationale, le désormais Rassemblement national (RN) de M. Le Pen, comme l’écrit Paul Ackermann pour , qui rappelle qu’il a porté son parti de 0,7 % à l’élection présidentielle de 1974 à 16,9 % à celle de 2002, lorsqu’il a accédé au second tour face à Jacques Chirac. Pour John Lichfield, dans , son en France et en Europe, où des nationalistes sont largement représentés dans les parlements et les gouvernements.
Jean-Marie Le Pen, qui , , affirme aussi Sean O’Grady, dans les colonnes du quotidien britannique proeuropéen . [il], anticipe le journal, en écho aux mots de Tahar Kaidi, dans , selon lesquels .
Alors que Marine Le Pen – qui a cédé la présidence du RN à Jordan Bardella en 2021 – pourrait ne pas être autorisée à se présenter à l’élection présidentielle de 2027 en raison d’une condamnation potentielle dans le cadre du procès des assistants parlementaires des eurodéputés du FN, le journaliste en fait un rendez-vous inquiétant, quand et que l’on s’apercevra de [qui aura]. Et de conclure : Jean-Marie Le Pen .
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