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Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, met en garde contre l’isolationnisme à quelques jours de son départ de l’alliance

Le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg, a averti jeudi 19 septembre les alliés, de part et d’autre de l’Atlantique, contre toute tentation , dans un discours d’adieu à quelques jours de son départ de l’alliance. Après dix ans passés à la tête de l’OTAN, le responsable norvégien a lancé dans ce dernier discours plusieurs mises en garde et délivré quelques conseils.

, a déclaré M. Stoltenberg.

, a-t-il ajouté. Ce sera d’ailleurs la mission principale, dès le 1er octobre, de son successeur, l’ancien premier ministre néerlandais Mark Rutte, de l’alliance, a-t-il souligné.

« L’OTAN est forte, unie et plus importante que jamais »

Le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, a tancé à plusieurs reprises ses alliés européens, accusés d’être de , allant même jusqu’à menacer de les lâcher, y compris en cas d’attaque russe, s’ils ne contribuaient pas suffisamment au financement de l’alliance.

, a affirmé M. Stoltenberg.

, a averti le patron de l’OTAN, en appelant les alliés à dépenser plus. , a-t-il assuré, reconnaissant que c’était souvent pour les gouvernements en place. Mais, , a-t-il insisté.

Vingt-trois des 32 pays membres ont atteint l’objectif fixé par l’OTAN, il y a dix ans, de consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires. C’est une , mais , a-t-il ajouté.

Plusieurs pays européens rechignent à dépenser plus, après des années de coupes budgétaires dans les dépenses d’armements, rendues possibles par l’engagement militaire américain dans l’alliance.

La guerre en Ukraine au centre des débats

Concernant la guerre en Ukraine, que M. Stoltenberg a affrontée à la tête de l’OTAN dès les premiers jours, après l’annexion de la Crimée par la Russie, en 2014, il a appelé les alliés à parler avec Moscou, au risque d’en irriter certains, comme la Pologne ou les Etats baltes. , a-t-il affirmé. Mais , a-t-il aussitôt ajouté.

Et, , a-t-il encore averti, rappelant l’échec des accords de Minsk, conclus avec la Russie après 2014.

[le président russe, Vladimir Poutine,], a-t-il insisté.

Il a regretté de ce point de vue que l’OTAN n’ait pas aidé davantage l’Ukraine militairement après 2014.

, a-t-il expliqué.

Sur le plan économique, M. Stoltenberg a lancé un avertissement à ne pas reproduire avec la Chine les erreurs commises avec la Russie.

Moscou a , indispensables à la production, par exemple, des téléphones portables, a-t-il averti.

Le Monde avec AFP

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