Le Comité international olympique (CIO) a réagi dans un communiqué, mardi 4 février, à la décision de Martin Fourcade de renoncer à briguer la présidence du Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO) d’hiver 2030 dans les Alpes françaises. La veille, l’ancien biathlète avait fait valoir dans une lettre adressée aux divers acteurs de ce dossier que . , déplorait le multiple champion olympique de 36 ans.
L’organisation présidée par l’Allemand Thomas Bach, dont le mandat prend fin en juin et dont le successeur sera élu en mars, fait valoir , ajoutant que le CIO . La constitution dudit Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030 était initialement attendue dans le courant de décembre 2024. L’échéance avait été repoussée une première fois au 3 février, avant de se voir fixée au 18 février par le Comité national olympique et sportif français.
, insiste le CIO dans son communiqué, estimant toutefois [ancien patron, avec Jean-Claude Killy, des Jeux d’hiver d’Albertville en 1992, il a été missionné pour un an et de manière bénévole par l’instance basée à Lausanne (Suisse) pour accompagner la naissance du COJO][Société de livraison des ouvrages olympiques].
« Tous les signaux étaient au vert »
Martin Fourcade avait le soutien du mouvement sportif et de l’Etat – le président de la République, Emmanuel Macron, en avait fait le , en référence au champion olympique de canoë, patron des Jeux de Paris. L’ex-biathlète avait aussi, de l’avis de nombreux acteurs, le meilleur profil pour attirer des partenaires, une donnée essentielle pour tenter d’équilibrer les comptes d’un événement structurellement déficitaire. Mais il ne recueillait pas l’assentiment des deux exécutifs régionaux, et notamment celui de Laurent Wauquiez, patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes jusqu’à sa démission après avoir retrouvé son siège de député (Les Républicains) lors des élections législatives de l’été 2024.
, a pourtant déclaré M. Wauquiez, mardi sur BFM-TV, assurant qu’il y avait dans la décision de Fourcade. , a-t-il affirmé. Le président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Renaissance), Renaud Muselier, avait, lui, fait entendre un autre son de cloche dès lundi, jugeant que ce retrait était . A ses yeux, l’ex-sportif est .
, Martin Fourcade fera partie du conseil d’administration du COJO, rappelle l’instance de Lausanne dans son communiqué de mardi. Et de poursuivre : Laurent Wauquiez espère, lui aussi, que le biathlète [eux]. Mais, dit-il, .
Contribuer