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La colère des enseignants titulaires remplaçants, écartés de postes à l’année au profit de contractuels

En quittant le bureau de la principale de son collège ce vendredi de juin, Pauline (elle a souhaité conserver son anonymat, comme toutes les professeures citées) doit retenir ses larmes. Depuis neuf ans et l’obtention de son capes, cette enseignante travaille sous le statut de « TZR », pour « titulaire sur zone de remplacement », ces quelque 9 000 professeurs du second degré affectés aux remplacements et aux postes vacants durant l’année. Une situation pour elle comme pour beaucoup, en l’attente d’un poste fixe dans son académie. Depuis plusieurs années cependant, Pauline couvre un remplacement long dans le même collège de Gironde et s’implique Alors ce jour-là, quand sa principale lui annonce qu’un poste sera vacant pour l’année scolaire 2024-2025 mais que le rectorat y a affecté une enseignante contractuelle et que, la concernant, la situation est plus incertaine, le coup est rude.

expose l’enseignante.

Dans l’académie de Bordeaux, les syndicats ont reçu de nombreux témoignages comme le sien au début de l’été. En cause, de nouvelles modalités d’affectation pour la rentrée 2024 décidées par le rectorat et qui prévoient dorénavant, selon le SNES-FSU Bordeaux, que les [postes]

, dénonce Maitane Cocagne, de la section académique du SNES-FSU, déplorant des situation.

« Mise en concurrence »

Le rectorat confirme au avoir décidé d’qui a permis des besoins. Les et , assure-t-on, mais bien

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