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La Cour des comptes menace de ne plus certifier le budget de l’Etat si elle n’est pas davantage écoutée

Alors que , la Cour des comptes pourrait refuser de certifier les comptes de l’Etat si ses recommandations ne sont pas mieux écoutées, a mis en garde, mercredi 16 avril, son premier président, Pierre Moscovici. Ce dernier a toutefois estimé que le budget 2025 s’annonçait mieux que celui de 2024.

, a lancé M. Moscovici devant la presse à l’Assemblée nationale, puis lors de son audition devant la commission des finances, en présentant divers documents dont la certification des comptes de l’Etat pour 2024.

où le commissaire aux comptes , a-t-il déclaré. Estimant que , il a jugé qu’elles devraient, .

Avant d’affirmer qu’ (…), comme il l’a écrit en ce sens cette semaine au ministère de l’économie et des finances. Son audition se tenait alors que les ministres de l’économie et des comptes publics ont présenté mercredi en conseil des ministres leur trajectoire budgétaire, très légèrement ajustée par rapport à octobre, notamment sur la croissance, avec toujours l’objectif de ramener le déficit public sous 3 % en 2029.

« Gestion erratique » du budget 2024

Après 5,8 % du produit intérieur brut (PIB) en 2024, le gouvernement entend réduire le déficit à 5,4 % cette année au prix d’un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros, puis à 4,6 % en 2026 grâce à un nouvel effort chiffré à environ 40 milliards d’euros, qui reposerait essentiellement sur une réduction des dépenses. Pour ces deux années, c’est un léger ajustement par rapport aux projections de respectivement 4,0 % et 3,3 % qui figuraient dans la trajectoire budgétaire de la France transmise en octobre par le précédent gouvernement à la Commission européenne.

Actuellement le plus élevé de la zone euro, le déficit continuerait de refluer ensuite, à 4,1 % du PIB en 2027 et 3,4 % en 2028, selon le plan budgétaire et structurel à moyen terme (PSMT) dont les principaux chiffres ont été dévoilés mardi lors d’une conférence de presse du premier ministre. François Bayrou a mis en garde les Français contre le de la dette et a annoncé vouloir donner les grandes orientations du budget 2026 .

Mercredi, le premier président de la cour a, par ailleurs, eu de nouveau des mots très durs au sujet du budget 2024, concocté à l’automne 2023 avec des prévisions qui se sont révélées trop optimistes par des équipes alors dirigées par l’ancien ministre Bruno Le Maire – notamment un déficit public annoncé à 4,4 % du PIB qui a dérapé à 5,8 %.

Regrettant qu’il n’y ait pas eu de loi de finances rectificative au début de 2024, pour tenir compte de dérapages déjà constatés en 2023, Pierre Moscovici a dénoncé l’année dernière.

Sur 2025, , même si , a jugé M. Moscovici. , a-t-il salué,[actuelle]

Le Monde avec AFP

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