Comme attendu, ce fut une formalité. Mercredi 11 décembre, les 211 fédérations nationales membres de la Fédération internationale de football (FIFA) ont désigné, lors d’un congrès en visioconférence, l’Arabie saoudite comme pays hôte de la Coupe du monde 2034. C’est par acclamation, , et de manière simultanée, que les pays affiliés ont attribué le tournoi au royaume saoudien, et ont offert au trio Espagne-Portugal-Maroc l’édition 2030 – avec trois matchs disputés au Paraguay, en Argentine et en Uruguay pour célébrer le centenaire de la compétition.
Il n’y a eu aucun suspense dans la mesure où les modalités de ce processus d’attribution, particulièrement cadenassé et opaque, ont dissuadé d’éventuels prétendants, comme l’Australie, de se lancer dans la course face à l’Arabie saoudite. Comme l’a rappelé, dans un rapport de décembre, la plateforme indépendante danoise Play the Game, le conseil de la FIFA, le principal organe décisionnel de l’instance, avait décidé, en octobre 2023, que « pour l’édition 2034. Un avait ensuite été fixé pour que les pays expriment officiellement leur intérêt, développe Play the Game. après l’annonce de la FIFA, la fédération saoudienne se positionnait.
Pour atténuer les critiques, après avoir dérogé à ses statuts en planifiant l’attribution de deux Mondiaux lors du même congrès, l’instance internationale a préalablement demandé, ce mercredi, à ses 211 membres s’ils acceptaient le mode de scrutin choisi par le conseil en votant sans qu’on puisse savoir qui s’y opposait. Dans la foulée, les deux candidatures ont été plébiscitées par un tonnerre d’applaudissements par écrans interposés.
Un risque jugé « moyen » sur les droits humains
fait valoir Franck Castillo, le secrétaire général français de la Confédération océanienne. Comme beaucoup d’autres dirigeants du ballon rond, M. Castillo estime que « ». Quant au mode de scrutin, , avance-t-il.
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