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« La France est-elle devenue la Grèce sur la Seine ? » : la crise politique française scrutée par la presse occidentale

En activant l’article 49.3 sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), lundi 2 décembre, le premier ministre, Michel Barnier a donné un coup d’accélérateur à la crise politique qui couve depuis la dissolution de l’Assemblée nationale provoquée par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, en juin, sous le regard attentif des médias du monde entier.

Entre les concessions successives accordées au Rassemblement national (RN) par le chef du gouvernement et le spectre d’une France sans budget en 2025, la presse internationale fait déjà le bilan des quelque quatre-vingt-dix jours de l’exécutif en sursis et s’interroge sur le devenir politique de la France si le gouvernement devait être démis. Un scénario dont le quotidien britannique rappelle par avance le caractère historique : en cas de censure, .

Inéluctable, la censure ? D’abord, il y a l’homme, Michel Barnier, dont rares sont les observateurs internationaux à le croire capable de survivre à la chute qui lui est promise, malgré les qualités qu’ils lui attribuent. Au Royaume-Uni, , – qui s’était positionné pour le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne –, dresse le portrait du septuagénaire et . Pour autant, relève le plus ancien quotidien britannique, à peine entré à Matignon, Michel Barnier .

Le chef de gouvernement s’attire bien les éloges du quotidien argentin qui voit en lui tandis que le dépeint en . Un mais qui , nuance toutefois le quotidien espagnol

Paralysie de la situation politique française

Car il y a la paralysie de la situation politique française. Celle dont le premier quotidien italien fixe la genèse à 2022 avec l’absence de majorité absolue du camp macroniste à l’Assemblée.

A coups de 49.3,[est devenu] , avant de dissoudre la Chambre, à peine les résultats des élections européennes prononcées, achevant la tripartition de la scène politique. . Ce

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