La direction de la Gaîté-Lyrique, contrainte de fermer l’établissement culturel en décembre en raison de son occupation par de jeunes migrants, a alerté jeudi 15 mai sur sa situation financière et dénoncé le de la Mairie de Paris, qui s’était engagée à soutenir sa réouverture.
La Gaîté-Lyrique, dont les murs appartiennent à la municipalité, évalue ses pertes d’exploitation à près de 3 millions d’euros, conséquence de par plus de400 jeunes migrants, évacués en mars par les forces de l’ordre.
(…) , annonce la direction de la Gaîté-Lyrique dans un communiqué. Mais la mairie, qui , déplore auprès de l’Agence France-Presse (AFP) sa directrice, Juliette Donadieu, dénonçant un de la part de l’exécutif municipal.
La mairie socialiste a répondu dans un communiqué qu’elle avait .
, réplique Juliette Donadieu.
La réouverture au public compromise
, ajoute la responsable du lieu. Le Conseil de Paris s’était notamment engagé à qu’elle assure, selon l’établissement.
Ce revirement : la Gaîté-Lyrique, , sera , alerte la direction, qui estime ne pas pouvoir rouvrir au public.
Entre décembre et mars, le lieu a été occupé par des centaines de jeunes migrants dans l’attente d’une solution d’hébergement, qui disaient chercher à faire reconnaître leur minorité, contestée par la mairie et la préfecture de région.
Ils avaient été expulsés des lieux le 18 mars, faute d’accord entre la mairie et l’Etat sur leur devenir. Face au manque de propositions d’hébergements pérennes, de nombreux jeunes sont retournés à la rue après l’évacuation, selon le Collectif des jeunes du parc de Belleville, qui regroupe certains des jeunes exilés qui étaient présents.
, insiste la direction de la Gaîté-Lyrique.
Le Monde avec AFP
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