Le tribunal administratif de Nice, saisi par le préfet des Alpes-Maritime, a suspendu dimanche 13 juillet un arrêté pris par Christian Estrosi, président de la Métropole Nice-Côte d’Azur, qui limitait les escales de paquebots géants à Nice et dans la baie de Villefranche.
M. Estrosi, par ailleurs maire de Nice, n’est et seul le préfet des Alpes-Maritimes peut, , a rapporté le tribunal administratif dans un communiqué. Le juge des référés, , conclut le communiqué.
Après avoir assoupli une première interdiction prise fin janvier, Christian Estrosi avait pris mercredi un nouvel arrêté interdisant les escales de paquebot de plus de 450 passagers à Nice, et limitant le nombre de navires transportant plus de 2 500 passagers à Villefranche-sur-mer à 65 par an et pas plus d’un par jour.
« Promotion d’un tourisme raisonné »
Le maire de Nice avait justifié cet arrêté au nom de . Le préfet des Alpes-Maritimes avait expliqué dans un communiqué jeudi avoir saisi le tribunal administratif, affirmant que l’arrêté était .
La gestion des escales – depuis le mouillage jusqu’au débarquement dans les ports – relève de compétences partagées entre préfecture, préfecture maritime, métropole et département.
Dimanche, réagissant à l’ordonnance du tribunal administratif de Nice, M. Estrosi a insisté dans un communiqué sur la nécessité de . des méga-croisières, la métropole , a-t-il prévenu.
Selon la métropole, l’arrêté, qui était censé entrer en vigueur vendredi, devait affecter d’ici la fin de l’année cinq escales prévues dans le port de Nice et 15 en 2026, sur un total de 176 déjà réservées.
Concernant la gare maritime de Villefranche-sur-mer, l’arrêté devait concerner, d’ici la fin de l’année, 12 escales de navires d’une capacité cumulée de plus de 38 000 passagers et, pour 2026, 53 escales d’une capacité totale cumulée de plus de 200 000 passagers, sur un total de 131 escales déjà réservées.
Le Monde avec AFP
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