Elle s’est à la tâche : la maire de Périgueux (Dordogne), Delphine Labails, a annoncé de son mandat pour préserver sa et son , dans un communiqué publié tard vendredi 13 décembre.
La socialiste de 49 ans, élue à la tête de cette commune de près de 30 000 habitants en 2020, explique ressentir [sa] [son] .
Celle qui est aussi conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine et première vice-présidente de l’agglomération du Grand Périgueux évoque demandée à un maire, , les et la . Elle pointe aussi le , .
Des « contraintes réglementaires toujours plus fortes »
Dans son communiqué, Delphine Labails dit n’avoir , face à des .
Antoine Audi, chef de file de l’opposition et ancien maire de droite de Périgueux, invité de France Bleu Périgord samedi matin, a estimé que la maire socialiste avait fait une , en s’épuisant
Après avoir annoncé sa mise en retrait , Delphine Labails a fait savoir que son premier adjoint prendrait la relève en son absence, conformément à la réglementation.
Au congrès de l’Association des maires de France (AMF) en novembre, la ministre du partenariat avec les territoires, Catherine Vautrin, avait affirmé que 2 400 maires – sur un total d’environ 35 000 en France – avaient démissionné depuis le début de leur mandat en juin 2020, soit .
Et 83 % des maires estiment que leur mandat , d’après une étude menée en 2024 par Sciences Po et le CNRS pour l’AMF. En 2022, un sondage Ifop indiquait par ailleurs que plus d’un maire sur deux (55 %) ne souhaitait pas se représenter à la fin de son mandat en 2026, un record en vingt ans.
Le Monde avec AFP
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