Comme on pouvait s’y attendre, le capitaine marseillais et ancien joueur parisien Adrien Rabiot a été la cible de messages hostiles, dimanche 16 mars, lors du classique de Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille (3-1), au Parc des Princes. A de multiples reprises, les supporteurs les plus fervents du club de la capitale – en particulier les ultras du virage Auteuil ont sifflé copieusement celui qu’ils considèrent comme un traître en raison de son arrivée à l’OM, en septembre 2024, six ans après son départ du PSG. Plus graves, plusieurs chants injurieux, dont certains à connotation homophobe, et des banderoles insultantes ont visé Adrien Rabiot ainsi que sa mère Véronique et son père décédé, à l’occasion du premier retour de l’international français dans ce stade, sous les couleurs de l’OM.
En réaction, Véronique Rabiot a annoncé, lundi, qu’elle allait porter plainte. , a-t-elle déclaré sur France info., insiste celle qui regrette de ne pas avoir pu aller au stade voir son fils, pour des raisons de sécurité. Le football, , a souligné celle qui est également l’agente de son fils.
Surtout, la mère du joueur de l’OM reproche à l’arbitre de ne pas avoir interrompu la rencontre, malgré les chants injurieux ou homophobes la visant, ainsi que son fils. , dit-elle, en estimant que le corps arbitral n’a fait son travail.
La réplique d’Adrien Rabiot
De son côté, Adrien Rabiot a également réagi, en postant un message sur son compte Instagram, lundi, en début d’après-midi. , écrit-il. Avant de s’en prendre frontalement au président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi :
Alors que les supporteurs parisiens sont dans le viseur de la Ligue de football professionnel (LFP) pour les chants homophobes ou insultants qu’ils entonnent régulièrement contre les Marseillais, une potentielle interruption du match avait été évoquée avant le match. La LFP et le ministère des sports ont plusieurs fois brandi, ces derniers mois, la menace d’un arrêt définitif des rencontres en cas de manquements répétés en tribunes. Mais le match est finalement allé à son terme, dimanche soir, malgré les incidents, qui ont donné lieu à plusieurs prises de parole du speaker du stade pour rappeler que sont interdits. , a-t-il notamment déclaré pour faire taire ces chants – en particulier un désignant les Marseillais comme des –, sans succès.
Lundi après-midi, le PSG a publié sa réaction aux événements de dimanche soir dans un communiqué :
Dans un communiqué, le collectif Rouge direct, qui lutte contre l’homophobie dans le foot, dénonce des , en estimant que (…). , juge ce collectif, en appelant la commission de discipline de la LFP à .
Cette dernière devrait justement ouvrir, mercredi 19 mars, un dossier disciplinaire visant le PSG et ses ultras, à la suite de ces chants insultants et homophobes entendus, ainsi que pour des banderoles, pendant le match.
Lundi en fin de journée, Philippe Diallo, le président de la Fédération française de football (FFF), a indiqué à l’Agence France-Presse, qu’il condamne les insultes qui ont visé Adrien Rabiot et sa famille. Le premier dirigeant de la FFF désignent des responsables : ayant des «
Mise à jour du 17 mars 2025 à 19 h 16 : ajout des réactions du PSG et de la FFF.
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