Français

La nouvelle donne internationale force la gauche radicale à repenser son analyse géopolitique

Depuis le Mexique, où il est en tournée pour la sortie en Amérique latine de son dernier ouvrage (éditions Robert Laffont, 2023), Jean-Luc Mélenchon n’a pas perdu une miette de la montée des tensions entre l’Europe et les Etats-Unis, marquées par l’accueil hostile réservé vendredi 28 février par Donald Trump et son vice-président, J. D. Vance, au président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Samedi 1er mars, le fondateur de La France insoumise (LFI) a livré, sur son blog, une analyse toute personnelle de la situation, tentant de récupérer la situation à son profit. (…) ,écrit-il notamment.

Selon le leader de LFI, l’Europe ne fait que payer des dizaines d’années de une rhétorique qui revient à mettre sur le même plan Donald Trump, Joe Biden et Barack Obama, comme si aucune rupture ne s’était produite aux Etats-Unis depuis la réélection du président de la première puissance mondiale. , prophétise-t-il également, citant la perte quasi actée, selon lui, de la Crimée et du Donbass. Lui-même plaidait en 2024 pour une , ce qui revenait à remettre en question celles de l’Ukraine.

Il vous reste 77.07% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.