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« La République doit rendre hommage à toutes les victimes de l’OAS, en Algérie et en France »

Le 24 janvier 2020, Emmanuel Macron avait déclaré que : (…). (…) Avant lui, aucun autre chef d’Etat n’avait accordé autant d’importance aux  : dix-neuf actes mémoriels dont sept déclarations formelles.

Ces nombreuses interventions accentuent le silence du président de la République sur les quelque 3 000 victimes de l’OAS survenues en 1961-1962, en Algérie (2 551) et en France (71). Ce silence interroge car, parmi les personnes tombées sous les coups de l’organisation terroriste, figurent 77 militaires et gendarmes dont 15 officiers comme le général de corps d’armée Philippe Ginestet, ainsi que 20 policiers dont six commissaires, mais aussi des civils, des élus, des magistrats, des fonctionnaires.

Certaines ont même été reconnues , et les Archives nationales, rendues accessibles depuis l’arrêté du 22 décembre 2021 voulu par Emmanuel Macron, démontrent que les tueurs de l’OAS étaient loin d’appartenir à une« armée de patriotes », mais s’apparentaient clairement à un « gang de malfaiteurs payés ». Le chef de l’Etat doit rendre hommage à toutes les victimes de l’OAS, reconnaître cette page de notre passé , comme il l’a écrit. Toute nation qui oublie son passé est condamnée à le répéter.

« Courage et lucidité »

Le 15 juin 2020, dans sa lettre au président de la Mission de préfiguration du musée-mémorial du terrorisme, le président de la République reconnaît et que (…). L’assassinat le 15 mars 1962 à Alger de six enseignants des centres sociaux éducatifs est emblématique de ce terrorisme.

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