Au lendemain des Jeux olympiques de Paris 2024, et à un peu plus d’un an des élections municipales, l’heure est à une petite accalmie pour les finances de la Ville de Paris. Mardi 17 décembre, le Conseil de Paris doit adopter son budget pour l’année 2025, dont les maîtres mots sont et , selon Paul Simondon, adjoint chargé des finances.
Alors que le pays flotte en pleine instabilité budgétaire après la non-adoption du projet de loi de finances pour 2025 et la censure du gouvernement de Michel Barnier, le 4 décembre, sa capitale programme ses recettes et dépenses pour l’année suivante, presque comme si de rien n’était. D’ailleurs, la menace qui planait sur le porte-monnaie parisien de prélèvement de 300 à 350 millions d’euros dans le cadre des efforts demandés à toutes les collectivités locales n’a jamais été franchement prise au sérieux. Le budget de la Ville a été construit sans en tenir compte et M. Simondon s’en félicite : , balaie-t-il d’un revers de la main, rappelant qu’il y aura, de toute façon et comme à chaque fois, un budget rectificatif en cours d’année pour réajuster à la réalité.
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